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Partie 1

Le village de Hayakawa-cho, dans le département de Yamanashi, est un endroit unique : municipalité la moins peuplée du Japon (1050 habitants en juin 2019), 96% de son territoire est recouvert de forêts et de montagnes. Avec si peu d’habitants occupant un espace naturel si vaste, comment alors ne pas ressentir pleinement la richesse de la nature et l’authenticité des ruelles du village ? De fait, l’empreinte du temps se fait à peine sentir ; chaque chose que l’on touche, que l’on voit ou que l’on sent semble être une découverte.

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Au sein de Hayakawa-cho se trouve un endroit encore plus préservé : le village-étape d’Akasawa-Juku.

L’histoire d’Akasawa Juku remonte à l’ère Kamakura (1185-1333) : à cette époque, les pèlerins venus se recueillir au Mont Minobu, site religieux important pour les pratiquants de la secte bouddhiste Nichiren, venaient y passer la nuit. Il existait alors une douzaine d’auberges nichées entre les habitations, ainsi que quelques boutiques et restaurants ; certains des murs d’époque ont survécu jusqu’à aujourd’hui mais seuls une auberge et un restaurant sont toujours en activité. Le site a été désigné « district de bâtiments ayant une valeur historique importante », et est très bien entretenu.

Première étape: le restaurant de soba Musashiya. Bien qu’il ne soit généralement ouvert que les weekends, les propriétaires nous ont généreusement ouvert leur porte ce mercredi-là, lors de notre bref passage à Akasawa. Le restaurant se situe en haut d’une volée de marches, à deux minutes d’un petit parking.

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Musashiya, dirigé par une adorable vieille dame du nom de madame Sugiyama, sert des teishoku (menus) maison consistant en une assiette de tempura et du riz à volonté, en plus d’une portion de soba bien évidemment, pour seulement 1100 yen. 

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Après une demi-journée de marche et un tel festin, inévitablement, nous étions prêts pour une bonne sieste... Mais nous avons mis notre fatigue de côté pour continuer notre route à travers le village, où nous avons trouvé le Kikuya.

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Le bâtiment est un résumé des paradoxes et contrastes qui n’existent qu’au Japon : le sol ancien en bois, la vue magnifique sur les montagnes et les portes shouji nous font faire un saut dans le passé ; en revanche, la cuisinière à gaz et la salle de bains, moderne et éclatante de propreté, reflètent bien le confort moderne de notre époque. Ainsi, une histoire ancienne et des technologies de pointe cohabitent-elles harmonieusement ; le Japon a vraiment cela d’unique à mon avis !

Entourés par la nature et appréciant la fusion du nouveau et de l’ancien, nous avons pu tranquillement recharger nos batteries. Ainsi s’achève la première partie de notre journée dans la village-étape d’Akasawa-Juku.

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Accès et informations:

Restaurant Musashiya: Ouvert les samedis, dimanches et jours fériés seulement (11h-15h).
Réservation requise pour des groupes de 5 personnes ou plus, ainsi que les jours en semaine.
TEL: 0556-45-2122
Adresse: 3117 Akasawa, Hayakawa, Minamikoma, Yamanashi 409-2733 

Traduction depuis l’article original publié sur la version anglaise de ce site.

Partie 2

Foulant les vieux pavés du village, nous continuons notre traversée d’Akasawa-Juku. Prochaine étape : la dernière auberge encore en activité d’Ôsaka-ya.

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Bien que nous n’ayons pas passé la nuit sur place, nous avons pu goûter à l’omotenashi, hospitalité typiquement japonaise, de Mme Yokoyama, qui a gagné le coeur des touristes japonais et étrangers depuis de nombreuses années déjà.

Le temps de notre courte visite, Mme Yokoyama nous a proposé d’essayer une des activités les plus populaires offertes par l’auberge : les jeux traditionnels japonais.

Le premier jeu que nous avons essayé – reposant, il faut le dire, davantage sur la chance que sur les facultés de chacun –s’appelle Bouzu-Mekuri ; personne n’avait entendu parler de ce jeu avant, pas même les deux membres japonais de notre groupe. Les instructions préparées par Mme Yokoyama, en japonais et en anglais, nous ont donc été bien utiles.

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Le second jeu que nous avons pu tester, impliquant de manier des sortes de billes plates appelés ohajiki, nous était plus familier, mais nous avons aimé y jouer tout autant que le premier.

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Entre tensions, concentration, cris et amitiés (presque) brisées, les billes ont volé dans tous les sens... Le plus important étant le bon moment que nous avons passé !

En guise de récompense, les gagnants ont reçu de la part de Mme Yokoyama des petits portraits dessinés de sa main. Celle-ci, pleine d’attention, nous a également préparé des boissons et des en-cas.
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Notre passage au Ôsaka-ya fut bref, aussi les clients qui passent la nuit dans une des chambres listées sur Airbnb peuvent-ils bénéficier de l’expérience la plus totale. Depuis les en-cas de saison et autres petites attentions dans la cuisine commune jusqu’aux notes et chaleureux dessins faits à la main, en passant par la connexion Wi-Fi, étonamment rapide, l’auberge Ôsaka-ya est un lieu à ne pas manquer.
Ceci étant dit, les deux arguments principaux qui devraient vous convaincre demeurent l’hospitalité des hôtes et cette vue splendide que l’on peut apprécier le matin au réveil...

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Crédits photo: Auberge d’Ôsaka-ya

 

Accès et informations:

 Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’auberge (en japonais seulement).
Vous pouvez également réserver une chambre sur AirBnb.
Les hôtes parlent anglais, aussi n’hésitez pas à leur poser vos questions sur leur page Airbnb!

Traduction depuis l’article original publié sur la version anglaise de ce site.

 

 

 

Publié le

  • March 12, 2020

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